ESPACES LIBRES #3

L’architecte dessine. Un dessin d’étude pendant un voyage, un croquis d’intention pour fixer un concept, un collage de références, un plan masse, des plans pour un permis de construire, une coupe pour un DCE, une image de synthèse pour un concours, une coupe perspective pour une publication...
Le métier d’architecte est un processus continu, et le dessin reste l’outil de représentation indispensable pour sa communication avec les autres.
La série d’expositions et d’édition de dessins Espaces Libres, initiée par La Galerie d’Architecture en 2016, a pour intention de questionner la place du dessin d’architecture. Encadrer un dessin d’architecte suffit-il pour le transformer en œuvre d’art ? Editer un dessin d’architecte en série limitée lui donne-t-il une valeur supplémentaire ?
Ces questions ont accompagné les deux premières éditions. Pour ce troisième Espaces Libres, une nouvelle interrogation se juxtapose: quel avenir pour le dessin d’architecture?
A notre époque envahie par les images, le métier d’architecte est soumis à transformation. D’une part les outils de conception changent, les nouveaux logiciels permettant de concevoir directement en 3D. La maîtrise d’ouvrage est d’autre part toujours plus exigeante à désirer un « produit fini » dès la phase de conception.
Cela signifie-t-il la fin du dessin d’architecture tel que nous le connaissons aujourd’hui?
Une table ronde organisée le 28 mars 2019 à La Galerie d’Architecture sera l’occasion d’en débattre en présence d’architectes et d’artistes dont l’univers questionne l’espace architectural.
Pour cette troisième édition, Espaces Libres invite à exposer en parallèle des dessins d’architectes (voir liste ci-dessous) une artiste contemporaine Anne-Valérie Gasc, qui apportera par sa contribution une autre lumière au dessin d’architecte.